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Le coach m’a toujours dit de faire deux analyses, une à chaud et une à froid…j’ai inventé un nouveau concept, l’analyse à très très froid J : Dubaï, c’était il y a déjà plus d’un mois !

Avant-propos : Si je fais du triathlon, ce n’est pas pour l’égoïsme ou l’individualisme, mais bien pour le partage. Et pour ça, Dubaï a eu une très belle saveur : un peu comme le tout premier Big Mac ! Bah oui, parce que c’était ma première course en pro, je me suis senti grand ! Le grand qui passe du menu enfant au Big Mac…par contre, dans la vraie vie, je n’ai pas partagé une miette de mon premier Big Mac ! 😀

Cette belle histoire a commencé lundi soir, quand le grand galérien breton d’Arnaud Guilloux a débarqué à la maison, et elle se termine dans un A380 d’Emirates avec mon Bro et sparing partner Vincent, à ma gauche (je lui sers de « poubelle à gluten »…Monsieur est un bobo parisien !).

On est arrivé mardi soir à Dubaï. Nous logions avec Vincent chez Treasa et Rich, qui sont dans le top 3 des gens les plus gentils de la planète. Un couple d’Irlandais qui a le cœur, la main, l’humour et le levé de coude ! Ils ont été comme père et mère pour nous pendant quelques jours. Je crois que je suis tombé amoureux d’eux !

Le mercredi, premier ride avec Vincent. On débarque chez Keiran un pote de Rich…que l’on connaît depuis à peine un jour et Keiran depuis 10 minutes seulement ! Il nous prête sa maison pour la journée, pour que l’on puisse s’entraîner (piste cyclable de 90km juste à côté de chez lui et piscine de 25 m où la température est plus proche du jacuzzi et où la série de 50 se transforme en four thermostat 8). On enchaîne à pied. Point positif : plus de douleur au tfl (mille merci ScientiFeet et Arnaud, podologue du sport). Je n’ai couru que 6 fois depuis le 22 décembre donc je sais que la cap ne sera pas évidente.

L’après-midi, on retrouve Seb (futur 3ème de l’épreuve, il ne le sait pas encore mais avec Vincent on avait pronostiqué là-dessus) et Arnaud pour se dégourdir les bras en mer et se faire ouvrir en deux par les vagues, à défaut de se faire ouvrir en deux par Seb qui nous dépose en dos brassé (la seule nage réservée au plus de 70 ans et inventée par Jeanne Calment en personne).

Premier briefing pro, j’ai encore la saveur du premier Big Mac qui revient. Je n’ai rien écouté, comme à l’école, mais j’ai regardé tous les gars : la Bûche, Bowden, Watson, Nilson, Ackerman…C’était le far west dans ma tête !

Jeudi, dernier ride, dernier plouf avec toute la clique : Encore quelques bons moments !

Un dodo tôt, et toujours nos hôtes aux petits soins.

Le vendredi, on est patate !

Je fais ma prière avant le coup de feu, la natation chez les pros c’est vraiment la guerre ! Et je perds direct sans avoir l’impression d’avoir sorti mon arme. Je me fais déglinguer sur les 500 première mètres, j’ai fait illusion 150 mètres avant de me retrouver en solo. Damn ! Puis finalement j’arrive à me caler dans un rythme assez soutenu sans me mettre en zone rouge et je sors pas trop mal en moins de 28’…et pas dernier pro ! ?.

J’enfourche mon Parlee, impatient de savoir si je suis aussi efficace qu’avec le P5.

Je remonte quelques gars avant d’emmener un bon train jusqu’au demi-tour. Finalement les pros aussi aime bien attendre dans les roues…Y’en a bien un qui a tenté un relai de 8 secondes où son corps a failli se démembrer tellement il était en Red Line !

Sur le retour : Plus de watts ?. Atterrissage avec une moyenne 20 watts en dessous de la cible ?. C’est le point noir de la journée…Comment sortir les watts d’entraînements en course ? Je boucle le vélo en 2h03 sans grande satisfaction. Désolé Anton, j’aurai pas fait fumer la bûche…

L’avantage de ne pas avoir trop couru, c’est que l’on part prudemment, sans se mettre de pression sur le moment où l’on va voir la foudre. Je boucle ce semi tranquillement en 1h28 avec les cannes bien raides.

Mes objectifs, outre les watts et l’allure, étaient de prendre du plaisir, de ne pas sortir dernier de l’eau, de ne pas finir dernier pro, de rentrer dans le top 20 pro et de partager entre potes. Je peux donc dire que j’ai kiffé ma première course en pro !

Next Step un stage à Mallorque débtu avril puis le Challenge Grand Canaria fin Avril.

See Ya

José