Peut-être qu’en rédigeant plus rapidement mes CR de course, j’irai plus vite…Cette longue période de reflexion avant de poster mon CR de l’Ironman 70.3 de Vichy m’a emmené à la conclusion suivante : j’ai eu chaud à cause du froid.
Plein d’enthousiasme, j’entamais ma maigre semaine d’affutage en espérant une étincelle. Deux jours avant la course, je réalise une séance de rappel costaud en toute facilité. J’y ai donc cru, à cette étincelle…Puis, bon, au final, on peut dire que cette histoire a capoté !
On est là, face à l’Allier, on se pisse dessus pour avoir chaud, on est drôle mais faut pas pousser. Je tente un plongeon, j’ai encore du mal à y croire, mais j’ai réussi à garder mon bonnet, mes lunettes et j’ai ondulé pour remonter à la surface…un nageur, mauvais certes, mais un nageur. Je sors difficilement en 31 minutes de cette eau, déçu de mon temps.
Peu importe, dans ma tête je me remonte le moral, il est l’heure de leur montrer ce dont je suis capable, à vélo. Je m’étais fixé un double objectif, du moins le second était le résultat du premier : rouler à 340W et claquer le premier temps vélo général. Mais bon…il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas mon heure. J’ai les watts dans les chaussettes, je crampe terriblement au 50ème kilomètre, puis de nouveau au 80ème. Impossible de sortir de l’allure Ironman sans me mettre dans le rouge. J’arrive péniblement à 315W de moyenne pour un temps de 2h11’16’’ qui n’est que le 5ème temps vélo général.
Malgré ça, je pose en tête chez les groupes d’âge avec une avance confortable. A défaut d’un gros vélo, j’espère claquer un gros semi…ou une grosse crampe ! Les dieux du triathlon n’étant pas de mon côté, ça sera la deuxième option que mon corps choisira de prendre. Je me retrouve allongé au premier ravito. Heureusement, Raphael (Team Race Director Ironman ou un truc dans le genre; si vous le retrouvez, remerciez-le de ma part) me soulage, il a des mains de fée. Après 5 minutes de massage, mes quadriceps acceptent de repartir. Trop point n’en faut, une énième crampe fait son apparition. Rapidement maîtrisée, je ne perds que peu de temps sur ce deuxième stop.
Je ne sais pas comment, mais après ça, j’arrive à réaliser un très beau semi marathon, certainement le meilleur depuis que je fais du triathlon. Les pauses aidant, le chrono est anecdotique, mais la satisfaction est bien plus importante.
Je termine cet half éreinté, en 2ème position dans mon groupe d’âge. Je sais que les entraînements de l’été vont mettre du temps avant de payer. Vichy était une course de préparation, le meilleur se passera dans les îles, du côté d’Hawaii.
Merci à tous pour votre soutien, sur le bord des routes pendant la course ou par message. MERCI.
Take care.
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