« Fais toi plaisir, assure une course à la cool » : c’était la punch line du samedi soir, veille du Trialong IDF. Si j’avais su, je crois que j’aurais hésité à prendre le départ..
Tout commence super bien : une bonne nuit, un bon ptit dèj, une bande de potes/supporters de dingue : Alex, Les RoBos, Padré et Fanfan, Vinc’, Greg, Francky, Pépette, les Bourachon…une bonne quinzaine ! Une course avec mon pote Juju (qu’une fois de plus, bien malgré lui, je mettrai dans la roulette !)
La natation, comme d’habitude, je suis une bête, je nage facile, une machine….je sors lamentablement, juste sous les 30’, comme d’habitude ! En général, la natation, en triathlon, ne sert pas à grand-chose. Elle est là pour flatter l’égo des rouleurs qui doublent les bons nagueurs.
Justement, venons-en au vélo…deux boucles de 43km avec l’aller-retour pour rejoindre le parc, soit 97km. Un parcours roulant, mais pas trop, de longues lignes droites, c’est le genre de parcours que j’affectionne particulièrement !
Afin d’assurer le coup, et au vu de mes problèmes de dos, le coach et moi avions décidé d’assurer avec un vélo prudent aux alentours des 320/330 Watts en fonction des sensations. Très rapidement, je sens que ça ne va pas le faire, j’ai le dos qui tire et je n’arrive pas à tenir les watts. Ça, plus des crampes qui apparaissent rapidement, c’est le burger de la course qui pue ! Je ne sais pas comment mais j’arrive à rejoindre le parc à vélo, tétanisé et quand même en seconde position. C’est au moment d’enfiler mes chaussures que je vais devoir faire preuve de technique : d’abord, je crampe pendant 5 bonnes minutes sur le sol boueux du parc en écoutant les conseils d’Alexis (mon osthéo). Puis bon, il faut l’enfiler cette putain de chaussure droite, mais le tout sans plier la jambe. J’ai l’impression de rentrer de soirée…le gars tout bourré qui galère à retirer ses pompes…bah pareil !
A force de dire des conneries sur Jésus Marie José, bah voilà, j’ai payé ma dette de sport et je dois maintenant me taper un semi avec deux bouts de bois à la place des jambes. Du coup, la course, et particulièrement la partie pédestre, rentre dans mon top 3 des courses les plus difficiles que j’ai eu à faire. Je ne suis jamais allé aussi loin dans la douleur… Malgré ça, je conserve ma place de second, juste devant mon pote Juju (je rappelle que je l’ai encore mis dans la roulette).
Encore une course mitigée. Je termine sur un podium, second, c’est bien…mais je fais une course qui n’est pas de mon niveau, c’est moins bien. Par contre, je crois avoir passé un bon palier dans la souffrance !
Big up à mes fibres musculaires qui me font payer cette chaussure droite depuis 3 jours !
Et Mille merci aux potes présent le jour de course.