Le triathlon de Nyons ou la course de la sécheresse.
C’est en Suisse, là où vit mon frangin et où sont régulièrement mes parents, que je suis allé, le dimanche 10 Aout participer au Triathlon courte distance de Nyons. En deux mots : une merveille.
Je suis arrivé le vendredi au top de ma forme avec une semaine ultra light de 20 heures et les jambes chargées de lactique au moindre pas. Avant le départ j’étais déjà usé à l’idée de parcourir la distance.
La première boucle de natation se passe plutôt bien, c’est dans la seconde que tout se casse. Une ablation complète des bras vient me surprendre alors que jétais sur des bases rapides de 2 minutes au 100 mètres. Tel Michael Phelps je sors de l’eau avec un chrono nullissime de 25’’56.
J’enfourche mon vélo, agonisant de la super longue transition et pensant déjà au 40km où il va falloir appuyer fort. Très rapidement, je me rends compte de deux choses :
– la première est que le choix tactique, hautement élaboré, de mettre une lenticulaire ainsi qu’une roue à bâton, le tout pesant 3 kilos, n’était peut-être pas judicieux. Et oui, après 500 mètres, nous voilà sur l’Everest…et je ne parle pas du Kebab de Boulogne !
– La seconde est que je suis sec, dans un état proche de celui du désert d’Atacama (culture wikipédienne, merci !).
Malgré tout, j’arrive à rouler un peu au dessus de mon allure Ironman et termine le vélo en 1h09, forcement déçu du temps et des watts…
J’attaque la course à pied avec la hargne et la détermination avec laquelle mon grand père, Papeu, monte les escaliers de la maison…en gros, il doit être à 45 minutes au kilomètre et 172 bpm ! Je fais juste en sorte de ne pas courir en dessous de l’allure Ironman et boucle les 10km d’errance en 43 minutes.
Heureusement que la moitié des Franches Montagnes Suisses avait fait le déplacement pour me supporter !! Mille merci aux potos, à mon Padré, à Fanfan, au frangin et sa ptite famille, et merci à ma petite femme de toujours crier sur le bord du chemin alors que le triathlon lui sort par les trous de nez !
Nyons 2015, here I come !