Tri Deauville, Du Deauville, Spartan Deauville.
Cette année, on pouvait participer à une course hybride entre sable et planches, entre sable et goudron, entre sable et sable…Vous l’aurez compris : l’annulation de la natation sur cette épreuve ne m’a pas vraiment enchanté et servi !
L’organisation a pris la bonne décision : il est facile de dire « je sais nager », beaucoup moins de sauver le mec qui ne sait pas nager…
Mais bon, vous le savez tous, j’aime cette course, j’aime ce week end ! Peu importe ce qu’il m’arrive, j’ai la banane du vendredi matin au dimanche soir ! ?
L’épreuve a donc été transformée en un duathlon de 5km de course à pieds, 90km de vélo et le classique semi-marathon pour finir.
Le départ se faisait sous forme de rolling start (6 athlètes) toutes les 5 secondes. Nous nous élançons donc sur une première boucle de course à pied de 5km (comptant un bon gros 500m ds le sable mouvant) où je me bride à 3’40 (qu’on se le dise…je ne sais pas faire mieux !). Mes 80(3)kg dans le sable ont eu l’effet d’une aspiration par le bas, comme si l’accélération de la pesanteur était passé de 9 à 30 ! J’ai subi de plein fouet la gravité merci à la génétique pour ce gros gras corps…
Une fois sur le vélo, je n’essaye même pas de revenir sur la tête. J’ai bien conscience que mes 3kg de trop pèseront lourds dans la balance sur un parcours comme Deauville. Néanmoins, je gère mon effort sur un parcours que je connais sur les bouts des doigts, malgré les petites nouveautés.
Je pose le vélo 12ème, en bonne forme je crois. Comme prévu, je pars plus fort que d’habitude, autour de 3’40/3’45. C’était sans compter sur le fait qu’un ralentisseur me coupe la route assez rapidement : chute/crampe/douleur…Je repars en boitant d’abord et en gambadant tel un hippopotame ! Un peu déçu car j’avais à cœur de valider ce semi autour des 3’45…et sans chuter !
Je passe la ligne d’arrivée en 10ème position avec beaucoup d’émotion. Cette ligne, c’etait aussi la dernière ligne de mon planning écrite par Jo…Celui qui m’a amené jusqu’ici, celui qui m’a fait grandir en tant que sportif mais aussi en tant qu’homme.
C’etait la seule et unique course de la saison, une saison étrange où j’espérais terminer sur une belle note. Pour moi, c’est certain mais aussi pour vous, ceux qui me soutiennent au quotidien, pour Raph mon p’tit pote atteint du syndrome de Barth et surtout, surtout pour mon pote Jo, parti beaucoup trop tôt….
J’ai hâte de vous raconter la prochaine course.
See Ya
José